Les saisons // 1996

Ces Saisons non cycliques mettent en scène une foule d’éléments plastiques qui se ressemblent dans un environnement singulier.

SAISON 1 (glace), 1996

SAISON 2 (liquide), 1996

Larmes // 1994

Ces petits tableaux sont composés d’images de végétaux sous un écran de papier de soie et de feuille de plomb. Ils sont installés de façon aléatoire au mur.

Larme 1, 1994

Larme 2, 1994

Larme 3, 1994

Pignes // 1997

Variation sur l’emblème de la ville La Valette-du-Var, la pomme de pin. Ces tableaux de 25 x 25 x 5 cm traitent le motif par rapport à la sexualité et à l’incendie.

Pigne 01, 1997

Pigne 02, 1997

Pigne 03, 1997

Microzones // 1994 → 1996

Chaque Microzone est composée de 2 éléments : un petit tableau de plomb miroitant surmontant une feuille de papier Japon aquarellée, et une photo présentant une personne qui imite un animal. 
La Microzone est un territoire évolutif à entrées multiples, construite sur le principe du portrait chinois.

2 MICROZONES de 1996

4 MICROZONES de 1996

Vaches // 1996 → 1998

Comme les Eléphants, ces Vaches envisagent les relations entre surexposition médiatique et animalité. Tous ces tableaux sont réalisés avec des feuilles de plomb ou avec des voilages translucides qui font apparaître des figures nébuleuses.

Vache 01, 1996

Vache 02, 1996

Vache 03, 1996

Vache 04, 1996

Vache 06 et 08, 1996

Vache 07 et 09, 1996

Vache 120F et 120P, 1996

Vache 09, 1998

Archéologie // 1996

Archéologie présente des formes abstraites réparties sur une surface de plomb. 
Dans Archéologie 1, les fragments proviennent de la suite Prime Time 1, réalisée à partir de captations vidéo faites par hasard lors d’une soirée à la télévision.

160 x 120 x 3,5 cm, plomb sur panneau de bois

Prime time // 1996

Travail en 3 parties sur les relations entre image et écran. Prime Time exploite les relations entre brouillage, apparition et disparition pour réfléchir sur l’émergence de la figure et du sujet.
 — Prime Time 1 : les 16 images de la ont été prélevées au hasard dans une vidéo. Cette dernière montre un enregistrement des programmes proposés à la télé française entre 20h30 et minuit le 14 février 1996, réalisé en zappant au hasard d’un canal à un autre (voir expositon Prime Time au Passage de l’art, Marseille, 1996).
Les 16 images ont été tirées sur 16 petites toiles de format 5P et transformées en peintures avec du médium acrylique.
Dans chaque tableau, une forme est détourée arbitrairement. Cet encodage absurde de pictogrammes sans signification s’amuse des théories contemporaines du complot et des croyances simplificatrices entretenues par les médias. La suite Prime Time 1 est une fiction sans récit.
Le titre de chaque tableau se réfère à l’histoire de l’art (le nu, le paysage, la marine, la scène de genre, Warhol, etc.) ; Prime Time 1 pose la question du sujet par rapport au contexte de l’image.
— Les suites Prime Time 2 et 3 mettent en scène un brouillage et un effacement des 16 images de la suite 1. Dans chacun des 16 petits tableaux blancs réalisés avec des voilages translucides, on reconnaît les 16 formes détourées dans les images de Prime Time 1, mais elles sont ici redevenues des formes inidentifiables.

Prime time suite 1, 1996

Prime time suite 1, détail, 1996

Prime time suite 3, 1996

Éléphants // 1994 → 1996

L’image des pachydermes disparaît ou apparaît graduellement selon l’éclairage. Le jeu des écrans de tissu ou de plomb est paradoxal : la perception d’un animal-corps (les peaux superposées rendent l’image très tactile) alterne avec celle d’un animal-écran (un nuage lumineux aux contours flous). 

Combat d’éléphants, 1994

Éléphant nuage, 1995

Éléphant télégénie 01, 1996

Éléphant télégénie 02, 1996

Tako l’invincible // 1994

Petits collages, 7,5 x 11,5 cm.

Le guetteur // 1995 

Le guetteur 01, 1995

Sepia // 1995 → 2008

Sepia 04, 1995

Sepia 05, 1995

Sepia 08, 1995

Sepia 10, 1995

Sepia 16, 2008

Sepia 18, 2008

Improbable géométrie // 1994 → 2008

Improbable géométrie 08, 1994

Improbable géométrie 05, 1994

Improbable géométrie 12, 2008

Fragment d’un paradis // 1995 → 2008

Suite dédiée à Jean Giono, auteur de Fragments d’un paradis (1974).

Fragment d’un paradis 01, 1995

Fragment d’un paradis 09, 1995

Fragment d’un paradis 10, 2008

Fragment d’un paradis 12, 2008

Kraken // 1995 

Diptyques 62 x 41 x 3,5 cm, plomb, peinture et encre sur papier Japon tendu sur châssis de bois.

Kraken 01, 1995

Kraken 02, 1995

Encre de lumière // 1995 

24 x 30 x 3,5 cm, encre sur papier Japon tendu sur châssis de bois 

Encre de lumiere 02, 1995

Encre de lumiere 03, 1995

Encre de lumiere 04, 1995

Encre de lumiere 05, 1995

Mimétisme // 1994 → 2008

Mimétisme 02, 1994

Mimétisme 04, 1994

Mimétisme 08, 1994

Mimétisme 13, 2008

Mimétisme 15, 2008

The fine art of flying // 1992 

Ces petits objets picturaux (10 x 8 x 3,5 cm) associent de façon ambigüe la matière du tableau à l’espace aérien de l’image. Chaque élément est soit un bloc de graphite scintillant, soit un tableau-boîte partiellement recouvert de poudre de graphite. Les petites boîtes contiennent des galets et des images de nuage ; leur surface est constituée d’un voilage translucide ou d’une photo transparente sur verre (arbres sur fond de ciel, nuages). 
Les éléments de The fine art of flying se présentent en arrangements variables selon le lieu. Suite montrée en 1993 lors d’une exposition au Fort St Jean à Marseille (“L’atelier des Capucins au fort St Jean”).

The fine art of flying 1, 1992

The fine art of flying 2, 1992

The fine art of flying 3, 1992

The fine art of flying 4, 1992

Argus // 1990 

Deux tableaux (Argus 1 et 2, 200 x 200 cm) construits à partir du mythe grec de Panoptès (Argus pour les Romains), le géant aux 100 yeux, toujours en veille. Chargé par Héra de surveiller Zeus, Panoptès est tué par Hermès (envoyé par Zeus) qui l’a endormi au son de sa flûte. Héra jette la dépouille constellée d’yeux sur la queue d’un oiseau blanc de l’Olympe (le paon).
Dans la suite Argus, les motifs d’yeux rythment la surface du tableau comme celle du corps monstrueux du Géant dans le mythe. Le voilage pictural agit sur l’image comme le charme de la lyre d’Hermès agit sur Argus. 
La peinture nous regarde, mais elle devient dépouille en une allégorie de la vigilance.

Modules // 1990 → 2008

Chaque Module est carré (50 x 50 cm). L’image est structurée par un cercle ou par une croix. Les panneaux fonctionnent en damier sur le mur comme les marques successives que feraient deux joueurs (cercle ou croix) dans un jeu d’occupation de territoire. Les supports des Modules varient, et on les assemble dans n’importe quel ordre et en quantité variable, quelle que soit leur date de réalisation. 

Module 101, 2008

Module 103, 2008

Module 104, 2008

Module 108, 2008

Module 110, 2008

Module 111, 2008

Montage de 4 Modules, 1990

Montage de 4 Modules, 1990

Montage de 9 Modules, 1990

Montage de 9 Modules, 1990 (Saturne)

Montage de 12 Modules, 2008

Interstice // 1990 → 2007

Tableaux carrés, de dimensions variables, réalisés avec de fines feuilles de plomb découpées, des pigments colorés et des éléments graphiques sur panneaux de bois. Ils sont structurés par 2 cercles concentriques formant une sorte de diaphragme ou d’œil plus ou moins ouvert.

Interstice 6, 1990-2007

Interstice 9, 1990-2007

Interstice 1, 1990

Interstice 7, 2007

Interstice 4, 2007

Interstice 5, 2007

Saturnisme // 1988

Tableaux carrés, de dimensions variables, réalisés à partir d’images d’architectures ou de fenêtres, avec de fines feuilles de plomb découpées et des éléments graphiques sur des panneaux de bois.

Saturnisme 2, 150 x 150 cm, 1988

Saturnisme 5, 100 x 100 cm, 1988

Sélection d’œuvres // 1984 → 1989

Buée 2, 40 x 55 cm, huile/toile

Girafe, 23 x 18 cm, gouache et craie sur papier

La grenouille de Brocéliande, 220 x 115 x 10 cm, huile/toile (disparu)

Pieuvre, 25 x 35 cm, gouache et craie sur papier

E pericoloso sporgersi 1, 260 x 120 x 10 cm, huile/toile découpée

E pericoloso sporgersi 2, 220 x 160 cm, huile/toile découpée (disparu)

Epave, 22 x 31 cm, gouache/papier

Epave, 21,5 x 30 cm, gouache/papier

In situ, triptyque, 30 x 20cm, papier et crayon typographique sur plomb

Le pavillon de l’éléphant, 5,9 x 18 cm, diptyque, photo polaroïd