Prime time // 1996


Travail en 3 parties sur les relations entre image et écran. Prime Time exploite les relations entre brouillage, apparition et disparition pour réfléchir sur l’émergence de la figure et du sujet.
 — Prime Time 1 : les 16 images de la ont été prélevées au hasard dans une vidéo. Cette dernière montre un enregistrement des programmes proposés à la télé française entre 20h30 et minuit le 14 février 1996, réalisé en zappant au hasard d’un canal à un autre (voir expositon Prime Time au Passage de l’art, Marseille, 1996).
Les 16 images ont été tirées sur 16 petites toiles de format 5P et transformées en peintures avec du médium acrylique.
Dans chaque tableau, une forme est détourée arbitrairement. Cet encodage absurde de pictogrammes sans signification s’amuse des théories contemporaines du complot et des croyances simplificatrices entretenues par les médias. La suite Prime Time 1 est une fiction sans récit.
Le titre de chaque tableau se réfère à l’histoire de l’art (le nu, le paysage, la marine, la scène de genre, Warhol, etc.) ; Prime Time 1 pose la question du sujet par rapport au contexte de l’image.
— Les suites Prime Time 2 et 3 mettent en scène un brouillage et un effacement des 16 images de la suite 1. Dans chacun des 16 petits tableaux blancs réalisés avec des voilages translucides, on reconnaît les 16 formes détourées dans les images de Prime Time 1, mais elles sont ici redevenues des formes inidentifiables.